RELATIONS HUMAINES
Vaste sujet que jeter un coup d'oeil sur les relations importantes que peut avoir une personne avec ce qu'on appelle le Réel : relations entre une personne et son environnement, avec les autres humains, la Politique, les religions...
CE QUE JE VOIS DEPUIS MA CLASSE MOYENNE
LA RADICALISATION
#RPP
C'EST UNE LOI NATURELLE DE L'ESPRIT
Observant mes semblables et moi-même, j'ai constaté que l'être humain a non seulement besoin d'un toit pour son corps, mais aussi d'un abri pour son esprit.
On a des coïncidences
troublantes. Ainsi, dans l'immensité de notre planète, un être
humain a besoin d'un abri pour son corps, ce qui nécessite d'assembler
solidement de minuscules quantités de matière intelligemment
agencées, transformées. L'esprit, lui, a besoin d'une représentation
de 'LA' Réalité
dans laquelle il sera à l'aise, c'est-à-dire avoir une compréhension
suffisante de ce qui l'entoure afin d'y agir convenablement et/ou tranquilisé
de voir d'autres humains agir conformément à cette compréhension.
On peut se rendre compte qu'à la solidité
de l'abri pour le corps correspond la cohérence
- qu'on pourrait appeler solidité logique - de la
construction de l'esprit pour représenter ce qui l'entoure. En effet
NOTRE CERVEAU, fabrique de logique, N'EST PAS À L'AISE DANS DES CONTRADICTIONS
LOGIQUES. L'esprit, qui serait perdu, épuisé dans l'immense
forêt de la Réalité -monde aux aspects contradictoires-
dont la complexité dépasse largement
les capacités cognitives de l'être humain, obtient
un peu de confort en trouvant quelques idées qu'il assemble dans un
petit système aussi solidement (cohérence) que possible. Or,
PAR UN ACTE DE FOI FONDAMENTAL DE TOUT ÊTRE HUMAIN,
l'esprit se comporte comme si, même s’il avait les moyens de parcourir
toute l'immense forêt de la Réalité, il ne trouverait
guère mieux. Autrement dit l'esprit se laisse aller dans le
confort de croire qu'il a, sinon les idées les meilleures,
du moins assez bonnes pour s’y arrêter. L’esprit S'ARRÊTE
donc dans les idées (« idées bien arrêtées
») où il a trouvé un abri, un confort qui paraît
et qu'il veut durable. Dès lors, il va s'installer, consolider son
abri ou du moins veiller à ce que rien ne l'abîme. Fort de sa
foi (qui peut se décliner en foi religieuse ou politique ou philosophique),
il va défendre son territoire très exigu, repoussant toute idée
ou évènement qui pourrait ébranler son abri, en diminuer
la cohésion, la cohérence, l'obliger à faire du remue-ménage
pour ne pas dire “remue-méninge”. Cela suggère une
correspondance physique : une scène de western où un homme tire
sur tous ceux qui, menaçants, s'approchent de sa maison. Sur le plan
intellectuel,
C’est ainsi qu’une personne de Gauche aura tendance à s’abonner
à un journal de Gauche et non de Droite (phénomène
de radicalisation, relativement faible dans ce cas). Par son achat,
Il entretient son journal qui, à son tour, entretient son abri mental.
On pourrait appeler ça un cercle de radicalisation.
On peut le qualifier de cercle vicieux au point
de vue LIBERTÉ de l’esprit et de cercle vertueux au point de
vue CONFORT de l’esprit. (REMARQUE 2)
-REMARQUE 1 chaque humain ne pouvant s’accrocher
qu’à une minuscule partie de la réalité, il peut
être considéré comme détenteur d’une pièce
utile pour constituer le puzzle de la Réalité. Même ceux
qui ont la même pièce, représentant donc à peu
près la même partie de réalité, ne créent
pas une redondance à rejeter car il est intéressant que de nombreux
esprits aient la même vue d'une portion de réalité : augmentation
de la probabilité d'un plus haut degré d'objectivité
lorsque la population autour d'une idée augmente, malgré le
fait qu'une personne peut être la seule qui ait raison. Une seule horloge
atomique, qui ne dérive que d'une seconde tous les 200 millions d'années
est plus fiable que 67 millions de Rolex.
-REMARQUE 2 On retrouve une relation entre liberté
et sécurité (pas de confort sans sécurité). On
peut montrer qu’en général on ne peut augmenter la liberté
sans diminuer la sécurité et on ne peut augmenter la sécurité
sans diminuer la liberté. J’essaie de trouver une formule générale
qui rende compte des cas où l’on peut augmenter l’une sans
diminuer l’autre.
L'esprit va même jusqu'à
diminuer l'utilisation de ses propres capacités pour ne pas être
dérangé : il se rend borgne pour ne pas tout voir, pour ne pas
voir les choses dérangeantes (phénomène de radicalisation).
On peut utiliser l'image suivante : quelqu'un de Gauche se bouche l'œil
droit, tandis qu'à Droite on se bouche l'œil gauche. Déjà,
avec 2 yeux, on est incapable de voir le monde d'une façon satisfaisante,
car il est plus complexe, donc plus opaque que jamais pour l'esprit (mondialisation).
Il est dramatique, particulièrement à notre époque où
de nombreux équilibres sont très fragiles (effet papillon),
que le peuple français ne soit pas encore à la hauteur qu'exige
notre époque. C'est le moment d'ouvrir non pas l'œil, mais les
deux yeux ! Il faudrait cesser ces automutilations moutonnières et
téléguidées qui font du peuple français un peuple
de borgnes, divisé en tribus dominées par une FOI qui obscurcit
la raison.
J'ai vu une blague
de Darry Cowl qui m'a beaucoup fait sourire. Il raconte que, champion traversant
l’Atlantique à la nage depuis la France, il arrive en vue des
côtes américaines. Il en est à quelques km ! Mais dit-il,
l’épreuve est trop dure, il renonce … Et il rebrousse chemin
en nageant vers les côtes françaises. Plus tard, cette blague
m’est revenue à l’esprit sous un autre angle : le comique
vient d’un décalage : la réaction
du personnage de Darry Cowl est exactement à l’inverse de ce
que nous sommes. Nous aurions évidemment continué la
nage dans la direction qui fait atteindre le but : quelques km au lieu de
4000…. Et c’est en cela qu’on peut
voir le phénomène de radicalisation : la grande difficulté,
voire l’impossibilité d’une personne de reconnaître
ses erreurs, dans lesquelles elle s'enfonce. Il faudrait, pour ainsi
dire, « remonter » mentalement le long de ses actions, les juger,
revenir moralement à un point de départ d’où il
pourrait voir les horreurs qu’il a provoquées ; jugements insupportables,
remords lancinants, cauchemars nocturnes. Quel mal-être ce serait, aboutissant
probablement à une volonté de suicide ! Il vaut mieux aller
de l’autre côté, jusqu’au bout. Le « jusqu’au-boutiste
» est engagé dans ses actions par un asservissement de son intelligence
à sa cause : pas question, une fois en route, de réfléchir
librement, risquant de comprendre des choses nouvelles, ce qui pourrait fissurer
ses convictions.
On peut remarquer que ce glissement de l'esprit vers la rigidité conduit
à une limitation de l'intelligence. L'intelligence est muselée,
elle doit ne trouver que des idées qui font plaisir à l'ego,
du moins qui ne le contrarient pas. On aboutit ainsi à l'idée
qu'il existe une catégorie de cons qui peuvent être très
intelligents mais qui se servent très peu ou très mal de leur
intelligence : ils recherchent plus la satisfaction de l'ego que la vérité.
En
résumé, la radicalisation rend plus con : pour
ainsi dire, l'intelligence se restreint à ne trouver que ce qui ne
risque pas de déplaire à l'ego. On peut ainsi comprendre pourquoi
un con a tendance à ne pas changer d'idées puisque son intelligence
n'entretient que les idées auxquelles son ego est habitué.
manque d'intelligence ==> radicalisation ==> manque d'intelligence : cercle vicieux
D'abord, ce fut
le choc de Charlie Hebdo, dont la violence me projeta sur le chemin de la
lutte contre L'INTOLÉRANCE, dans les forums de
France Télévision. Puis ce fut le choc, énorme lui aussi, de la découverte,
sur Wikipédia, de la conquête de l'Algérie. Je n'avais de ce lamentable épisode
de l'histoire de France que le vague souvenir, depuis le lycée, du
coup d'éventail du dey d'Alger.
Que ce soit clair : il serait ridicule que des Français présentent des excuses
à des Algériens : aucun d'eux n'était né à l'époque des atrocités. Cependant,
je serais très ému si la France offrait symboliquement une cargaison de blé
à l'Algérie.
L’Histoire
montre que le racisme est l’un des plus grands fléaux de l’Humanité. On peut
dire qu’il est à l’origine de la perte pour la France de 11 675 692 km² (12
347 000 - 671 308), une surface territoriale plus grande que les USA ( ~ 4,5
fois l’hexagone en plus, en 1939 !!). Autrement dit, à l'échelle
de la vie d'un vieux pays, la France vient de perdre
en gros 22 fois la surface de l’hexagone ! Il y a même des internautes
qui ne sont pas encore au courant.
Quand je pense à tout ce qu’on aurait pu faire avec des peuples d’Afrique, sans le racisme, dans le respect des êtres humains ! Notre identité nationale était attractive au point que les Algériens ont demandé la nationalité française, plus attractive que la charia. Quand je pense à certains Français qui ne rejettent pas leur aversion raciste, ce fléau qu’ils laissent en eux malgré Hitler, malgré les échecs gigantesques du colonialisme… ! Incroyable ! Le racisme a des origines naturelles. Par exemple des poules dont des chercheurs ont peint le bec en bleu sont rejetées à coups de becs par leurs congénères normales. On en conclut que les poules rejettent des êtres semblables à elles, c'est-à-dire des poules, mais qui ne leur ressemblent pas assez pour être à l’aise. Le raciste ne doit ni avoir honte de sa crainte en face de personnes qui ne lui ressemblent pas assez, ni lui donner une valeur en la politisant. Ne pas en faire une affaire privée, c’est risquer une catastrophe. Racistes, pensez que, contrairement au cochon, tout n’est pas bon dans l’être humain. Quand on voit quelqu’un ayant un corps magnifique, on ne pense pas au contenu de ses intestins. Mais s’il montre des fesses souillées, on oublie sa beauté. Le raciste qui montre son racisme expose ce qu’il y a de dégoutant dans son esprit, et masque ainsi ce qu’il peut y avoir de beau. Le racisme a des origines naturelles. La sensation de rejet du raciste envers ceux, parmi ses semblables, qui ne lui ressemblent pas assez pour qu’il soit à l’aise, n’est pas grave en soi. C’est ce qu’il fait de son racisme qui est primordial. Le raciste peut rester au niveau de la poule en acceptant son racisme ou avoir la grandeur d’un héro qui se dépasse en surmontant tout seul son malaise. Racistes de France, soyez courageux : désunissez-vous.
Le
racisme est, en définitive, un excrément de l'esprit issu d'une mauvaise digestion
de la crainte que suscitent certaines différences entre des semblables.
Comme tout excrément, il doit être évacué pudiquement, dans l’intimité, car
c’est une question d’hygiène mentale publique. Un raciste qui montre
son racisme –ou pire, le politise (*P)- est aussi
indécent que s’il montrait ses fesses souillées. Le raciste ne se
rend pas compte à quel point il est dégoûtant aux yeux
de quelqu'un non raciste. D’un côté 90% de Français non musulmans, de l’autre
10% de Français musulmans.Certains Politiques font en sorte que la
peur envers les 10% se répande dans les 90% ! Si la France s’islamise un jour,
cela voudra dire que des élections auront été favorables à un certain Islam.
Bon, tout en m’intéressant à ce qu’il se passe dans le monde politique, je
crois que je peux continuer calmement à profiter d’un de mes plats préférés
: le couscous. Certains Politiques, parmi les 90, se sentent envhahis par
les 10. Incroyable, cette situation malsaine ! Peur dangereuse !
Certains Français, parmi les 90, sentent une "submersion"
venant des 10 autres. Il sont comme la personne
d'1,80 m qui se sent submergée en marchant dans 18 cm d'eau : elle
est hydrophobe, eux sont paranoïaques.
Ils ont un point commun : c'est une forme de peur qui domine dans leur comportement.
(*P) Compte tenu de ce que l'Histoire montre du fléau qu'est le racisme et ses diverses formes, c'est un comportement méprisable que d'aller frapper à la porte d'un parti politique en disant, par exemple : "Bonjour Madame. Dites, il y a des musulmanes voilées dans ma rue qui me gênent. J'espère que vous ferez ce qu'il faut pour me débarrasser de mon irritation.
Qu'est-ce qu'un peuple ?
D'innombrables définitions peuvent être données, suivant l'angle sous lequel on veut observer le Peuple. On peut s'apercevoir d'amblée qu'on ne pourra pas obtenir de définition intéressante par la notion d'ensemble : les humains ne sont pas des êtres mathématiques, ils ont une évolution.On peut voir qu'une définition rigoureuse d'un peuple est impossible. Si l'on commence par "Un peuple, c'est un ensemble de personnes qui ...", on se rend compte que la rigueur ne peut être au rendez-vous. Par exemple, "ensemble des personnes ayant une même nationalité" : c'est ce qui paraît être le plus rigoureux. Mais au bout d'une heure, dans ce peuple, il y aura eu des naissances et des décès, des gens qui auront changé de nationalité, et le peuple défini une heure avant n'est plus le même. Ce n'est pas le cas de l'ensemble des nombres pairs, par exemple, qui est immuable.
On peut imaginer plusieurs définitions du peuple, plus ou moins intéressantes, fécondes. Quant à moi, j'en ai deux qui conduisent à des réflexions très différentes.
I) Risquons quand
même une définition du genre : ensemble de personnes ayant la
propriété P. Une valeur de P peut être suggérée
par le lieu, le pouvoir,
le champ d'action de chaque personne d'une population.
Selon ce critère, une population peut être divisée en
2 parties très inégales : dans la quasi totalité des
circonstances quotidiennes, les personnes les plus nombreuses ont
un pouvoir tel que leurs décisions n'ont un impact
direct que sur la vie des personnes qu'elles connaissent personnellement
(invitation à dîner, achat d'une voiture, etc.). Plus le champ
d'action d'une personne est grand, plus la proportion de gens qu'elle connaît
personnellement est faible. Cette notion diffère un peu de celle de
Michel ONFRAY qui, lui, s'appuie plutôt sur un pouvoir politique : son
peuple ne comprend que ceux qui subissent le Pouvoir qu'une minorité
exerce. Je pense qu'il peut ajouter volontiers le pouvoir économique.
Suivant cette définition, le monde politico-médiatique, les
artistes, les patrons de grandes entreprises ne font pas partie du peuple.
Les artisans, les patrons de TPE peuvent être considérés
comme appartenant au Peuple.
RÉSUMÉ : un peuple est un ensemble de personnes occupant un territoire déterminé et dont chacune ne peut prendre que des décisions qui ont un impact direct presque toujours limité soit aux personnes qu'elles connaissent personnellement, soit à leurs compatriotes.
2) Je préfère une définition qui fait abstraction de la notion physique de l'individu pour ne voir que ses interactions avec les autres. La notion d'individu découle d'un point de vue physique : les corps des individus (indivisibles) sont séparés donc distincts. Mais sur le plan fonctionnel, l'individu n'existe presque pas : il est le produit d'interactions avec de nombreuses personnes. Le Peuple est ainsi vu comme une sorte de nuage représentant non pas les personnes mais les interactions entre les personnes qui vivent, agissent habituellement sur un territoire. Vu ainsi, le Peuple est une entité indivisible, c'est-à-dire un individu. Bien sûr, on peut toujours dire : une partie du Peuple a jeté des mégots dans la rue du Cherche Midi, à Paris. Mais il ne me paraît pas intéressant de découper le Peuple à tout propos. Le peuple étant représenté par un nuage, M. Martin qui jette un mégot dans une rue de Paris est relié de proche en proche à des gens de Strasbourg par divers liens comme la langue, des connaissances communes, etc. Dire que le Peuple jette un mégot dans la rue du Cherche Midi, alors qu'à ce moment-là seul M. Martin fait ce geste, cela paraît aberrant. En réalité cela correspond à une démarche assez subtile, qui repose sur le fait que l'individu n'existe presque que sur le plan physique puisque nous sommes faits par un nombre incalculable d'interactions avec d'autres Humains. Pour mieux se fixer les idées, on peut voir, par un énorme grossissement de trait, que si M. Tugend, à Strasbourg, a une telle horreur de la pollution par les mégots qu'il a voté pour quelqu'un qui a fait appliquer une amende de 500 € pour un jet de mégot alors M. Martin n'aurait probablement pas jeté son mégot. Il l'aurait par exemple mis dans une petite boîte métallique... On a ainsi imaginé un lien entre M. Martin de Paris et M. Tugend de Strasbourg, alors que l'un ignore l'existence de l'autre. Les liens entre Parisiens et Strasbourgeois sont innombrables : ils appartiennent au même Peuple.
J’ai été surveillant pendant plusieurs années dans
un lycée. Au 3ème jour de chaque rentrée scolaire, je
mettais en place, en étude ou permanence, la procédure suivante
:
Quand un élève avait un comportement défini comme incorrect
(*I), je notais son
nom, sans aucune conséquence. Mais à partir du 10ème
nom de la liste, tous les élèves inscrits étaient punis
(« colle »).
Pendant 3 ans, ma liste n’a jamais atteint 10 noms… Bien sûr,
la raison en est évidente : dès que le nombre d’élèves
se rapprochait de 10 (6 ou 7), les inscrits se chargeaient spontanément
du maintien des bonnes conditions de travail… Mais je crois important
d’indiquer en détail les circonstances qui ont fait que cette
mesure a été véritablement aimée des élèves.
À chaque rentrée scolaire, je laissais les élèves
faire du bruit. J’observais un peu les profils des élèves.
Puis, le 3ème jour, je tenais, aux terminales en particulier, des propos
qui paraissaient les étonner et les satisfaire. Je leur disais en substance
: bon, vous voyez bien que ça ne va pas ; si je continue à vous
laisser faire comme ça toute l’année, vous aurez perdu,
en étude, énormément de temps à rattraper chez
vous, et vous aurez raison de m’en vouloir, je ne vous aurai pas aidé
à passer votre bac (Et je n’aime pas être détesté).
On aura abouti à la situation imbécile suivante : vous n’aurez
pas bien profité, pour travailler, de conditions où votre liberté
est restreinte dans une salle, ce qui vous aura obligés à travailler,
pour réussir, dans des conditions où plus de liberté
qu’en étude vous aurait permis de faire autre chose. Suivaient
de longues considérations philosophiques se référant,
par exemple, à huis clos (« l’enfer, c’est autres
»). Je leur disais que si chacun d’eux était seul avec
moi dans la salle, il ne parlerait pas. Donc si un élève parle
c’est parce qu’un autre élève l’écoute,
la responsabilité est partagée, etc. J’aboutissais à
la conclusion qu’une liste de moins de 10 noms en fin d’étude
correspondait à un bel effort collectif ayant abouti à de bonnes
conditions de travail, résultat dont tout le monde pouvait être
satisfait. Les élèves paraissaient stupéfaits et même
émus de voir, je pense, quelqu’un les respecter au point de se
tracasser ainsi au lieu de se laisser aller à l’habituel «
Untel, 2 heures de colle ! ». Un jour, un surveillant, étudiant
en Droit, est venu me voir pour me dire à peu près : «
j’ai appliqué ton système, mais les élèves
protestent car j’ai choisi une liste à 5 noms. Ils m’ont
dit que tu l’as fixée à 10 noms. C’est ça
? ». Parfois, dans une étude silencieuse, je me permettais de
les taquiner : vous êtes bien silencieux, aujourd’hui. Vous n’êtes
pas malades, dites ? Ils souriaient sans s’interrompre. Ils étaient
bien. J’étais heureux.
(*I)
Dans la quasi-totalité des cas
: le niveau sonore était au-dessus du chuchotement.
PLACE DES FEMMES DANS L'HUMANITÉ
ÉMERGENCE D’UNE NOUVELLE CIVILISATION
LE
MODÈLE
PRÉHISTORIQUE
Il a été très rationnel, efficace, surtout dans les temps préhistoriques. Puisque l'être humain était dans une Nature peu maîtrisée, dangereuse, il était intelligent que la femme, ayant moins de puissance physique et devant être souvent enceinte, soit, elle et des enfants ayant besoin de sécurité, à l'abri d'un foyer au lieu d'aller à la chasse ou la cueillette. Je pense que ce modèle a perduré solidement jusqu'à une période récente à cause d'une différence de puissance physique ; par exemple, un homme est en général plus efficace qu'une femme pour déplacer des tonneaux. Alors, dans un pays agricole peu développé ... Et, jusqu'à une époque récente, une femme ayant un pneu crevé était obligée d'attendre au bord d'une route qu'un homme desserre les boulons trop serrés de la roue à changer. Mais l'homme et la femme seront égaux face aux moyens modernes : ils étaient inégaux face à une charrue à pousser dans le sol, derrière des animaux. ils sont maintenant pratiquement égaux avec un tracteur. (à compléter)
Histoire d’Adam et Ève : reflète une
conception du monde très néfaste pour les femmes. J’ai
lu dans la Bible que Dieu vit que l’homme s’ennuyait. Alors la
femme fut créée pour distraire l’homme, pour être
un accessoire, quoi ! Par jeu espiègle et esprit de justice, je me
suis amusé à voir cette histoire nauséabonde sous un
angle inhabituel : la femme est de moins basse extraction que l’homme
puisqu’elle ne vient pas, comme lui, du limon de la Terre… De
plus, faite à partir d'Adam, venue plus tard que l’homme avec
la capacité d’enfanter et des capacités intellectuelles
aussi performantes que celles de l’homme (*P),
sous un plus faible volume en général (progrès de la
miniaturisation !), elle peut être vue comme un perfectionnement de
l’homme. Ainsi, vue à travers le prisme de notre époque,
l’histoire d’Adam et Ève permet de considérer la
femme comme un progrès de l’Humain. Analyse différente
de celle des Eglises, qui ont enfermé la femme dans une histoire qui
l'a conduite dans un rôle subalterne.
Être
un homme, c’est en particulier considérer le sexisme –
cas de racisme – comme un excrément de l’esprit
issu d’une mauvaise digestion de la peur que suscite la Femme (peur
qu’elle prenne « trop » de pouvoir). Agresser des êtres
déjà mentalement affaiblis ("sexe faible" !) par leur
culture, quel panache !
Je sens mon identité d’homme salie par les goujats qui profitent
sans vergogne de la défaillance d’une culture qui affaiblit les
femmes, les prépare à être dominées.
Tributaire d'un milieu extérieur, en fonction duquel il se développe, notre cerveau réagit aussi au milieu qu'est le corps. Par exemple quand on met de l'alcool dans notre corps, notre comportement change : notre cerveau n’est plus tout-à-fait le même ; les timides peuvent devenir exubérants, d’autres s’attendrissent, d’autres deviennent très agressifs (cas vécus personnellement). Il en est de même pour les hormones comme la testostérone, dont les dosages sont différents suivant le sexe : on peut comprendre que l’homme et la femme aient des sensibilités différentes qui doivent être respectées, dans l’intérêt individuel et celui de la Société : 2 sensibilités différentes couvrent plus de réalité, créent plus de richesses qu’une seule.
LES DJIHADISTES DOIVENT ÊTRE TERRORISÉS
PAR L’EXISTENCE DE FRANÇAIS NON SEXISTES, NON RACISTES : L’ISLAM
FRANÇAIS PEUT DEVENIR UN MODÈLE SE RÉPANDANT DANS LE
MONDE MUSULMAN : CE SERAIT LA FIN DE L’ESPERANCE DES DJIHADISTES POUR
UN ISLAM RADICAL.
Ce ne serait pas
la première fois dans l'Histoire qu'un mouvement parti de France déferlerait
dans d'autres pays.
Attention ! Je ne suis pas pour arracher brutalement leur voile aux Françaises
musulmanes. Intelligence, donc respect, patience et délicatesse : quoi
qu’on en pense, il se peut que cette musulmane, qui m’irrite (*I)
un peu par son voile, se sente tout simplement mal à l’aise
(culturellement) sans ce dernier, de même que certaines femmes n’aimeraient
pas sortir sans maquillage. Méfions-nous de certaines sensations :
ce n’est pas parce qu’une femme voilée m’irrite que
je dois conclure systématiquement qu’elle cherche à me
provoquer. Quoi qu’il en soit, flop très désagréable
que la rencontre de l'indifférence –ici, une forme de respect-
pour un provocateur ! À moins qu’un jour le voile ne se révèle
dangereux (explosif, …), je me sens assez bien dans ma peau pour tolérer
une petite irritation provoquée par ce qui est avant tout pour moi
un morceau d’étoffe sur lequel je ne veux pas me ruer. Non, pas
le piège d’une corrida ! Patience…Un avenir heureux sera
dévoilé !
Les problèmes identitaires de certaines personnes sont non pas méprisables,
mais dérisoires à côté des changements d’identité
nécessaires à notre époque des « Toujours plus
». L’époque du Français « béret et
baguette de pain » doit définitivement disparaître au lieu
de s’arc bouter sur son identité pour lutter contre l’inévitable,
gigantesque et très complexe évolution du Monde. C’était
le temps d’avant «LA» pilule, où le « NON »
des femmes était flou parce que la peur camouflait leur désir
d'homme. Les garçons avaient parfois le plaisir de pouvoir se prendre
pour un chevalier qui, ayant terrassé le démon de la peur, souvent
après des assauts soutenus, mettaient à nu le secret désir
féminin. Bref, la Femme était objet de conquête, la plus
belle conquête de l’homme, avec le cheval. Mais le modèle
préhistorique {femme enceinte en sécurité dans grotte
avec enfants ayant besoin de sécurité – homme apportant
nourriture par travail à l’extérieur} a perdu de son efficacité.
Il est même devenu dangereux :
DANS UN MONDE À COMPLEXITÉ CROISSANTE, NON MAÎTRISABLE SANS UNE INTELLIGENCE ACCRUE, UNE CIVILISATION QUI GASPILLE LES CAPACITÉS DE LA MOITIÉ DE SA POPULATION A UN AVENIR SOMBRE, VOIRE SANS ISSUE.
.
(*P) La première
femme d'Einstein, Mileva Maric, a aidé ce dernier (calculs mathématiques)
à élaborer la théorie de la relativité. »
(*I) Mais moins que
ceux qui, sans modifier leur visibilité, augmentent 2 dangers en allumant
leurs phares, le jour, en ville. Ils mettent ainsi en lumière leur
manque de réflexion.
Thèmes
:
1) Briques de réflexion
2) Divers
3) Idées politiques
4) Intelligence artificielle
5) La peine de mort
6) Le français
7) Le respect
8) Relations humaines
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