Quelque chose peut arriver.

(page créée en 2004)

Depuis 2004 j'écrivais tranquillement dans ces pages, de temps en temps, dans la nostalgie des dissertations de terminale, par goût pour la réflexion et par curiosité pour ce que je pouvais obtenir de moi-même afin de comprendre le monde qui m'entoure. Sauf accident, une telle activité n'aura pas d'autre fin que celle de ma vie. Mais je savais, dès le départ, qu'après avoir écrit quelques pages de moins en moins modifiables par moi-même, il serait très intéressant, et même inévitable, de continuer avec toute personne intéressée... Ce moment est venu, précipité par les événements très inquiétants qui ont eu lieu en janvier 2015. Je percevais la complexité croissante de ce monde, son évolution accélérée, chaque découverte permettant plusieurs découvertes, telle un champignon signalant la présence probable d'autres champignons, . Mais je suis stupéfait par son instabilité, sa fragilité. Il n'est plus question de rester seul dans son coin.

Notre monde a évolué vers un état si instable, si fragile que chaque être humain doit s'engager dans une action difficile : la réflexion.
1975 a été l'année de la Femme,

Il serait bon de choisir une prochaine année comme année de la Réflexion.

Thèmes :

1) Briques de réflexion 
2) Divers 
3) Idées politiques 
4) Intelligence artificielle 
5) La peine de mort 
6) Le français 
7) Le respect  
8) Relations humaines 

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          On  peut dire d'Internet que c'est  un nouveau Far West  assez bizarre, où chaque nouvel arrivant agrandit le territoire en y ajoutant son ordinateur, et où beaucoup se sentent un peu pionniers et ont envie de  'dégainer' leurs idées. On est poursuivi, non par des Indiens, mais par des tentations. Ma tentation à moi, c'est de montrer les idées que peut produire un Français moyen en train de réfléchir ... de montrer Je pense que c'est un but valable Pour moi, réfléchir sur ce qui m'entoure est devenu peu à peu, depuis la fin des dissertations scolaires, l'un des jeux les plus exaltants.

 

          Oui, il flotte un parfum d'aventure dans ce nouveau monde qui va devenir ce que  nous en  ferons.    Je suis  tout exalté en pensant  que  des  femmes  et des  hommes,  voyageurs  inconnus  de  moi,  venant  de  toutes parts,  peuvent s'arrêter un moment  dans mon lopin électronique,  et s'intéresser à  ce qu 'ils  y trouvent  ! Il n' est d' ailleurs pas impossible que je rencontre ainsi mon voisin de palier ou  la voisine du dessous  !      Nos  conversations,  dans  les  couloirs  de notre  immeuble,  n'ont jamais dépassé le cadre  de quelques remarques  sur le temps qu' il  fait  ou  la circulation dans la  banlieue  sud  de Paris  :  jamais  rien d'assez intéressant pour enchaîner par une invitation chez soi. Je ne  me  plains pas  de ces  relations  appauvries par le fait que, lorsqu' on n'est même pas le millionième de la population ambiante, certaines contraintes nous conduisent à des économies d'énergie 'nerveuse', réalisées grâce à un certain anonymat.  En outre,  il ne se passe  pas de semaine  sans qu 'une émission de télé m' intéresse  au moins autant  que  ce  que peut  me raconter mon voisin de palier. Étant très casanier, je suis peu enclin à rechercher des plaisirs autres que ceux que procure une vie calme, sans histoire.

 

          Et pourtant je cherche autre chose.   Rien détonnant en cela, car l'une des caractéristiques  les plus intéressantes de l'être humain, c' est  sa quête  quasi-permanente de l' Autre. (Autre, ici, veut dire autre chose que ce qu' il connaît déjà ; ça peut être un autre être vivant, une autre situation, etc.). dans la mesure où l'on vit dans une situation assez stable, c'est surtout aux variations de cette situation qu'on devient sensible,  et non plus  à  la situation  elle-même.  C' est  vrai  sur  le  plan physique  :  par exemple,  une cave à  température  à peu  près constante toute l' année paraît  chaude l' hiver et  fraîche l' été. . C'est vrai sur le plan mental  :  par exemple,   un   homme  et  une   femme qui  s' aiment  depuis  plusieurs  années peuvent  encore  s' apporter beaucoup  de  bonheur,   mais  plus  les  émois  du début d' une rencontre.. Pour ainsi dire,  chacun a assimilé cet être très proche de  lui, et qui  ne  fait  donc plus partie  de ce qu'est l' Autre, et n'est ainsi plus objet de sa quête   (c'est  sans doute  pour ça que,  parfois,  on parle  en badinant  de  "sa moitié").

Si aucun événement bouleversant ne survient, chaque membre du couple reste donc hors de la quête de l'Autre qui anime son partenaire. 

C'est par là  que nous  sommes  sans limite  :  on est sans cesse poussé vers quelque chose d'autre que ce que l'on connaît déjà . Quand on s'étonne  :  "Pourtant,  il avait  tout  pour être heureux  ! ",  on devrait ajouter  :  "tout,  sauf autre chose",  ou même : "tout, sauf autre chose que son vieux bonheur ! ".

 

SUITE DE CETTE AVENTURE ELECTRONICO-SENTIMENTALO-PHILOSOPHIQUE
DANS QUELQUES JOURS

 

VOS REFLEXIONS SERONT LUES AVEC UN GRAND INTERET SI VOUS ECRIVEZ A
L'ADRESSE SUIVANTE (arrangez-vous tout de même pour ne pas être trop nombreux !) :

gottog@free.fr